vendredi 26 décembre 2008
Les gardes côtes
jeudi 25 décembre 2008
A trois dans la bassine
mercredi 24 décembre 2008
La bassine
mardi 23 décembre 2008
L'isolement
lundi 22 décembre 2008
Desastre
La digue
La blessure à la main s'est faite ressentir,une fois à la maison,je me suis soignée puis j'ai commencé à échaffauder des plans.Le sommeil me fuyait,une idée m'est venue trois ou quatre jours après,j'ai exposé mon idée à Smail,nous l'avons commentée,mais je ne pouvais encore rien faire avec ma main même la pêche alors que la mère s'était calmé je ne sais pas me servir de la main gauche,j'ai essayé plusieurs fois,je fais des liots avec mon fil.Je me suis improvisée ingenieur,je dessinais des plans,restait encore beaucoup de fûts,mon mari a acheté une citerne à des ferrailleurs elle était percée pas beaucoup bien sûr.Et nous voilà décidé à faire notre digue.Comme la situation securitaire n'était pas extra aami Tayeb et sa famille sont allés dans leur maison à Eckmul,les autres ne paraissaient pas pressés,comme notre betonnière était petite nous en avons loué une un peu plus importante,l'employer du pressing est venu nous aider,le trou de la citerne quatre trous à la chignole une plaque de contre-plaqué,elle était prête!à cheval sur le quai et l'eau nous l'avons chargé de pierres et beton,puis Smail est venu m'aider nous avons rempli aux deux tiers de petites pierres et beton le fond était inégal il fallait une assise pour ce reservoir de plus de deux mètres cube.Les sacs bien étalés nous avons utilisé le tire-fort pour déplacer la citerne,avec tous les spectateurs je priais Dieu pour que ça marche,et ça a marché,nous sommes empressé de charger béton et pierres jusquà ras bord.Fini pour la journée!nous sommes rentrés exténués,mais le lendemain,je me suis levée tôt pour voir ma citerne de la maison,elle etait àsa place!nous avons alors aligné les fûts entre la citerne et le garage,même procédé que pour la citerne avec des sacs pour l'assise de chaque fût,puis des barres metalliques de 12 ,quatre dans chaque tonneau,nous en avons placé 7 et avons arrêté,je voyais ma digue se dessiner avec un certain plaisir,dans la semaine deux autres familles ont quitté Franine.
Deuxième chavirage
Les sorties devenaient presque quotidiennes et le plaisir était toujours aussi vif,exceptée la pointe de l'aiguilles nos seiches résidaient que dans les environs de Franine.Un jour que je voulais voir la côte avec les jumelles j'ai embarqué celles ci dans mon panier,arrivés aux bezougs j'ai commencé à explorer le bord puis le large ,deux petits points me sont apparu j'ai relevé l'ancre et nous avons mis le cap sur ces points!c'était des pêcheurs de Kristel ils jetaient leurs nasses à langoustes et pêchaient,nous nous sommes rapprochés et jeté l'ancre la profondeur entre 90 et 100m,pour moi c'était la première fois que je pêchais dans cette profondeur,mais je ne voulais pas paraître idiote,les prises étaient plus grosses mais plus longues à sortir de l'eau.Mon mari a été le premier à vouloir partir nous sommes retournés à notre seiched'autres barques étaient là.Avec ce poisson pas de repos,à peine le fil arrivé qu'il faut tirer,c'est presque mecanique,puis à un moment je sors mon fil et croyant avoir à faire à mes poissons avant de l'empoigner je reçois un une piqure atroce au majeur,c'était une vive(araignée royale)la douleur était terrible je commençaisà me sentir mal,mon mari a relevé l'ancre j'étais au fond du bateau allongée me tordant de douleur.De loin il a fait signe au fils de aami Tayeb,une fois la barque dans le garage ils m'ont aidée et remontée à la maison.Normalement j'aurai du aller au medecin mais je pensais que la douleur était passagère hélàs.Je me suis souvenu que les vieux parlaient de thym sauvage pour soigner certaines blessures infligées par des bestioles à venin,dans la nuit j'ai preparé ce remède la douleur s'attenu certes mais elle est toujours presente.Le lendemain,mon voisin s'est proposé pour me conduire au medecin,j'ai refusé l'enflure avait atteint le coude et j'avais moins mal"tu es folle tous les pêcheurs vont au docteur quand ils leur arrivent ce genre d'accident"mais tête de mule je refusais.Mon calvaire a duré 15 jours et aujourd'hui dix ans après j'ai toujours le majeur handicapé.Et nous revoilà à la mer Smail n'aimait pas sortir sans moi un vieil ami pied noir m'a donné un flacon d'amoniac parait que c'est efficace contre les piqures de vives et rascasses,et m'a-il-dit après la piqure fallait faire pipi sur la main.Tout en nous dirigeant vers la pointe du Cap Roux les dauphins jouaient devant nous quand nous avons jeté l'ancre l'eau était si clair que j'apercevais les poissons tourner autour de nous.La mer n'est resté aussi belle,la houle à peine perceptible mais presente,Smail qui avait une confiance totale sur son système d'accostage s'est attardé ,j'admets que le plaisir a dominé la prudence de retour à Franine les vagues étaient au rendez-vous,une rumeur de chez nous,compter trois grosses vagues la quatrième est beaucoup moins puissante.Smail surveillait la quatrième vague puis il a foncé vers le chariot mais avant de l'atteindre une vague est arrivé nous a soulevés puis posés en travers du quai de aami Tayeb qui accourait avec son fils la deuxième vague nous a envoyés sur le côté comme une andouille croyant pouvoir stopper la barque je me suis aggripée à l'hélice qui m'a ouvert la paume mais je ne m'en rendais pas compte.Dans un coin il y avait une grotte nous avons tiré la barque tout au fond sous le regard des voisins.Ce n'est qu'après avoir sauvé la barque et récuperé la banquette du milieu que je me suis aperçu de la blessure,assez profonde pourtant